Faut que je vous raconte !
Mais avant, un grand merci à Zaza, mais n'ayant qu'une connexion internet aléatoire, je ne peux visiter mes blogueurs et blogueuses favoris et favorites !!
La scène, (et non la Seine. ni la cène ) se passe il y a quelques heures.
Après une courte sieste bien méritée, je me lève donc vers 17h30.
Afin de ne pas louper l'apéritif du soir, je décide de faire une petite marche d'une heure autour de notre location. sise en plein champ ou presque, un pur bonheur !
Chemin faisant, j'aperçois au loin un remue-ménage pour le moins peu habituel, des vaches courent un peu partout. et des personnes aussi, dans le même sens. mais loin derrière...
Je décide de continuer sur le sentier balisé, entouré en hauteur de champs de maïs et blé. et... agrémenté de bouses de... vaches !
Pas grave, je suis à la campagne...
Je me fais rejoindre par une personne qu'on pourrait qualifier de « pittoresque », âgée dans les 65-70 ans, qui me dit, en substance :
Bonjour, ah ben j'suis quand même arrêté boire el' café, mais faut qu'jy aille, v 'la qu'les vach', elles se sauvent !
Cette brave personnes, bien que légèrement plus âgée que moi, et handicapé par de lourdes bottes, me dépassa allègrement, bien que j'eusse adopté un rythme de marche assez soutenu !
Magnanime, je la laissais aller au devant, pendant qu'elle me demandait si j'étais en vacances, si c'était moi qui habitait la maison du bas, si j'étais content de mon séjour, si,,,, je ne pu entendre la suite...
Ah oui, elle me disait aussi que la Marie, elle l'entendait beugler, et qu'elle aussi, entendait sa voix à elle, qu'elle la reconnaissait (ce donc, vu les décibels du parlé de cette dame, je ne doutais pas), et qu'elle ne se sauverait pas, qu'il y avait un autre groupe de vach', et que ces bovins avaient du faire tomber le fil de leur 4 hectares d'enclos afin d'aller boire le café... (je vous traduis en gros, hein, il y a longtemps que le langage local m'avait échappé !!)
Quelques dizaines de mètres plus loin, elle avait rejoint une dame beaucoup plus jeune (de mon âge, en fait...), qui me salua fort gentiment. Reprenant un peu l'air après cette marche soutenue, j'essayais de m'informer sur la trajectoire utilisée par les fuyardes, mais ces gentes dames parlaient.... Breton !!!
Vous me direz, parler Breton en Bretagne, cela n'a rien d'extraordinaire, c'est comme entendre parler Champenois en Champagne et Poitevin dans le Poitou, on ne comprend pas toujours tous, n'est ce pas, Eve !
(Je faisais une courte pose, les vachers venant à l'instant de revenir, et de me faire leur rapport, ben oui, quand même, on est pas des bêtes !)
Donc, revenons en à nos moutons, enfin, plutôt à nos vaches, la seconde dame me conseillant de faire demi-tour, car d'une part, je risquais de faire peur aux vaches (ça fait toujours plaisir.....), et d'autre part, de me retrouver nez à nez avec elles, ce qui, entre nous, ne m'effrayait pas plus que ça, ça n'est pas une vache au regard d'acier qui aurait eu raison, même avec ses 450 kg, de mes 135 à moi !
Donc, pour ne pas gêner, je fis marche arrière, et, pendant que tout ce joli monde courait entre champs de maïs, blé et d'herbe.... je vis traverser devant moi 3 vaches, poursuivies par un des vachers gesticulant !
Je continuais de revenir vers la maison, quand je me trouvais nez à nez avec... une autre vache !!!
Pas le temps de réfléchir, elle céda la première, et fit demi-tour ! J'en fit autant afin d'alerter la personne restée en arrière garde, d'autres vinrent alors, et se dispersèrent dans les champs. Après m'avoir remercié, je continuais de rentrer lorsque j'aperçus la même vache (si si, c'était bien la même, j'avais repéré sa démarche, et son regard unique et langoureux) 3 mètres devant moi !
La vache !!!
Un homme essoufflé apparu, je lui indiquais la trajectoire prise par Marguerite, et rentrait chez « moi ».
Quelle épopée bovinesque !!
C'est ça, les vacances, l'aventure au bout du chemin !!!
Bises à tous, encore merci à Zaza pour son accueil, (et ses succulents petits plats), bises à Nettoue à qui je souhaite un bon anniversaire en retard, faute de connexion, même nos portables ne passent pas, et lorsque nous sommes en ballade, il est vrai qu'on ne pense pas à s'en servir !
Aller, Kenavo les gens !